1. |
Ceux Qui Restent
03:03
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Ceux qui Restent
Ceux qui restent par la pensée
Manquent de précieux étés
Et peuplent les espaces enfouis du cœur
Ceux qui reviennent à bout de bras
Portent ceux qui ne le sont pas
Et partagent toutes nos moissons de rêves
Et leurs heures sont doublées des ombres
De ceux qui ne sont plus de ce monde
Et leurs yeux soutiennent sans fard
Tous ceux dont ils portent le regard
Ceux qui sortent de la rivière
Pensent à ceux qui n’ont pu le faire
Et brillent de l’or précieux du souvenir
Ceux qui portent les morsures
Toutes les peines dans leurs armures
Aspirent à voir le printemps revenir
Et le parfum de chaque instant
Est double à ceux qui sont présents
Et forts de l’amour qu’on se dit
Nulle peur ne succombe à la nuit
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2. |
Citadelle
03:54
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Citadelle
Hors les temps et hors les murs
Non je ne suis plus vraiment sûr
Hors les temps et sans plier
Être soi-même sans sourciller
Faire corps et avec soi
Est une énigme, je ne sais pas
Faire corps et mieux s’aimer
Quitter l’errance pour avancer
Si je sors de ma citadelle
Mes juges me guettent de plus belle
À craindre l’échec on reste à terre
On porte son âme en bandoulière
Que faut-il faire ?
Quand le jour s’ouvre au soleil
On prend espoir pour des merveilles
Si les doutes sont ma prison
Je me raccroche à ma raison
Dans mes poches tournent des histoires
Des rêves enfouis sans trop y croire
Un jour ou l’autre et contre tout
J’accomplirai mes désirs fous
Si je sors de ma citadelle
Mes juges me guettent de plus belle
À craindre l’échec on reste à terre
On porte son âme en bandoulière
Que faut-il faire ?
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3. |
Embrasse Moi, Idiot
04:23
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Embrasse-moi, Idiot
Elle a pris le parti de dire « Embrasse-moi, idiot… »
Et je ne puis que sourire à ces jolis mots
Elle a mis sa main sur ma bouche pour taire cet instant
Suffit que nos lèvres se touchent pour croire aux sentiments
Et je n’avais pas peur de souffrir
C’était la fille de mes vingt ans
A-t-on le cœur assez grand ?
Elle a promis part de son être au feu de son regard
Et soufflé le chaud des doux rêves que nul ne pourrait croire
Elle a lié mon âme à son corps et je ne sais pourquoi
J’ai pris conscience de mon sort quand elle n’était plus là
Elle a pris ma foi en exil
Mais quand on a juste vingt ans
A-t-on le cœur assez grand ?
Mais quand on a juste vingt ans
A-t-on le cœur assez grand ?
Elle est réapparue dans ma vie et figé cet instant
Comme dans ces rêves qu’on poursuit, j’ai remonté le temps
Elle a enfin prononcé ces mots qui résonnent bien trop tard
Comme si la raison fait défaut, j’ai tant envie d’y croire
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4. |
Ce Que Je Suis
04:43
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Ce Que Je Suis
Ce que je suis en vrai, n’est pas ce que tu crois
Il y a tant de choses que l’on ne maîtrise pas
Ce que je vis en vrai, n’est pas ce que je suis
J’ai en moi une part de doute, dans la nuit
Il y a tant de vérités en soi, qu’on fuit
Et, je n’ai pas peur, de ce que je ne suis pas
Et plus de rancœur, en moi
Et, je n’ai pas peur, de ce que je ne sais pas …
Et, plus de noirceur, je crois
Ce que je suis en vrai, c’est ce que tu ne décides pas
Il y a tant de parcours que l’on ne soupçonne pas
Ce que j’estime en vrai, c’est le chemin devant moi
Quand je me réveille, j’aime le jour
Et tant d’heures sur Terre, pour faire le tour
Et, je n’ai pas peur, de ce que je ne suis pas
Plus de rancœur en moi
Et, je n’ai pas peur, de ce que je ne sais pas
Et, plus de noirceur, je crois.
Et plus de rancœur en moi
Ce que je te transmets, c’est ce que je ne t’apprends pas
Une rivière de Vie s’écoule en toi
Ce que tu es en vrai, c’est ce que tu deviendras
Et, ta générosité pour seul cadeau,
T’élèvera jusqu’aux étoiles et même plus haut
Et, je n’ai pas peur, de ce que je ne suis pas
Plus de rancœur, en moi
Et, je n’ai pas peur, de ce que je ne sais pas
Et, plus de noirceur, je crois.
Et plus de rancœur, en moi
Et, plus de noirceur, je crois.
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